mercredi, octobre 27, 2004

Problèmes de Hanches (Frédéric Tachou)

journal de bord d'une Dériveuse : Dorothée Blanck
http://mapage.noos.fr/dorotheeblanck
4/10/2004
Ouf! Le plus dur est fait: se voir et s'entendre à l'écran! Le rapport de force entre les deux comédiennes tient debout. L'une répète pendant que l'autre déambule. Ma partenaire est parfaite dans son rôle de bourge qui agit comme une professionnelle du théâtre. Walter Lewino à traduit en deux mots. Le film est à ta gloire, mais il est écrit pour l'autre, une vraie comédienne! (Martine Erhel)
écrit par D.Blanck # 4:07 PM
4/9/2004
J'ai invité, pour la projection du court métrage de Frédéric Tachou "Les problèmes de hanches" au cinéma du Panthéon, tous les noms qui figuraient encore sur mon carnet d'adresse. Il faut dire que chaque année cette liste se clarifie: perte de contact, décès, fâcherie, ou simplement indifférence liée au temps et à la moindre activité. Il me reste encore des inimitiés et quelques fidèles; cela fera un doux mélange, j'espère que la production n'en fera pas tout un plat.
écrit par D.Blanck # 3:00 PM
4/7/2004
A tout âge, dès qu'il y a une rencontre intelligente, on flambe: châteaux en Espagne, conversation ininterompue face à son oreiller, dans un sommeil bruissant de désirs confus, sens en alerte, on fait ses calculs voyages à la clef, changement d'habitat, de paysage, s'obliger aux goùt de l'autre que l'on ne connait pas encore. Et puis le premier rendez-vous, après s'être tout dit, ou presque, chacun reste sur ses positions, vous êtes redéposée sur votre trottoir par celui qui devait vous emmener à Madère. Il se retrouve aussi libre que vous de s'emmerder chacun de son côté. C'est comme au marché, après avoir tout déballé, il faut remballer ses affaires avec juste le sentiment d'avoir gagner ce jour là un salon de thé.
écrit par D.Blanck # 10:40 AM
4/3/2004
Samedi est gris comme une route où les voitures sont en files indiennes. Quand je repense à nos chers pompiers qui ont eu droit sur la place de l'Opéra, à la version tragique du film "L'arroseur arrosé " (Méliès)Les bras m'en tombent, aucun cybercafé, aucune école d'informatique, n'ont les logiciels pour inclure des dossiers. A croire que les webmestres sont une génération spontanée de petits génies.
écrit par D.Blanck # 4:01 PM
4/2/2004
Pas de gags ce premier avril, sauf si la marée rouge n'était qu'un poisson d'avril, faut-il en rire?A la piscine les femmes du coin nageotent ensemble telle une couvée de canards le bec hors de l'eau en cacquetant toute la chronique du quartier. Cela laisse peu de couloirs pour les nageurs.Toujours le sentiment d'exil dès que je navigue ailleurs qu'à St. Germain les Près. Mais dès que je fais des tentatives pour m'intégrer en province c'est de l'adrélanine de part et d'autre. Soit, je n'ai pas l'art, la manière ni l'argent pour séduire, soit ils ne sont heureux qu'entre eux, ce qui serait déjà bien. Ah! La douceur de Paris qui vous envoie gentiment paître, ou vous ignore superbement, vous laissant dans l'enlisement comme de mourrir en dormant. C'est ça la liberté de la non existence!
écrit par D.Blanck # 4:50 PM
3/31/2004
Je reviens en Normandie en touriste. Je hume l'air, je bois la mer des yeux. Le blanc des bateaux de plaisance rivalise avec celui du ventre des mouettes, hautes dans le ciel, il fait beau. Sans souçi de rencontrer censeurs et censeuses pour un potinage (doux euphémismes) obligé. On me trouve absente, n'étant plus à portée de main, je perds de mon interêt. On me salue de loin comme si la marée descendait. Les gens ne se nourissent que de l'évènementiel. Ils n'exigent des nouvelles que pour pouvoir les colporter. "Je sais, donc j'existe!"Le printemps s'annonce du. Nos gouvernants accrochés au haut du mat sans pratique de la contre gite. A toutes les échelles nous sommes tous des cabots en diable! Incapables de quitter la scène.
écrit par D.Blanck # 6:00 PM
3/29/2004
Les Français n'y vont pas de mer morte avec le raz de marée qui a colorié la carte de France en rouge! Est-ce l'exemple des espagnols?J'étais dans le hall d'une mairie parisienne, aucune scène d'hystérie, juste un peu de mousseux et quelques gateaux secs pour tenir debout toute la soirée à entendre à la télé les élus d'hier et ceux de demain commenter le vote.L'émotion était retenue.Seul un africain a dit bonjour à la cantonade en rentrant dans la salle d'attente d'un dispensaire.Maitre vergès n'en perd pas une miette, après Barbie, Hussein!
écrit par D.Blanck # 5:53 PM
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