lundi, novembre 15, 2004

les rollers Françoise Jean Gabin

Dimanche, je vais au café philo des Phares, comme on va au bistrot en fin de messe, pour voir des têtes, le sujet du jour: "Le destin" C'est la mort qui fait de la vie un destin. (Malraux)
La philosophie c'est de s'occuper d'autre chose que d'elle. (Gunter Gorhan)

Il fait si beau, je fais banquette avec Françoise, une ancienne danseuse connue au théâtre du Mogador. Elle tient un stand de porcelaine au Salon des Antiquaires, elle était elle même un tanagra.

Au coin de la rue de Turenne et de la rue Rivoli les rolleurs attendent que les flics à roulettes leur ouvrent le passage. Au moment de redémarrer, l'un d'eux dit, s'élançant comme au ski de fond, battant l'air de ses bras: "C'est encore loin?" Ils vont jusqu'au Trocadéro, puis retour à la Bastille. Quelques pères et mères poussent devant eux la poussette à trois roues du bébé, d'autres bavardent en cours de route, certains n'arrêtent pas de s'hydrater.

Il y a ceux qui ne s'excusent jamais, et ceux qui demandent pardon de se faire écraser.

Avant la piscine, je me récompense à "L'as du fallafel" Puis un rituel gâteau au pavot.

Je reviens à temps pour apercevoir notre ancienne speakerine de choc Denise Fabre, chez Drucker. C'est surprenant comme elle a peu changée.

"La Bête Humaine" de Jean Renoir au ciné-club. Jean Gabin disait que pour faire un film il fallait en un: Une bonne histoire! en deux: Une bonne histoire! en trois: Une bonne histoire!
Si l'on me demandait quel est mon acteur préféré, je répondrais
En premier: Gabin!
En second: Gabin!
En troisième: Gabin!