lundi, décembre 26, 2005

Le pied levé

Le Café des Phares est à moitié rempli, je traverse le jardin du Luxembourg et pointe le nez à la Closerie des Lilas. Trois femmes venues pour draguer me disent: On n'a pas tout perdu, voici un écrivain! Nous venions de nous voir à la Bastille. Elles ne sont ni moches, ni belles, ni jeunes ni vieilles. Le lait froid c'est 5 euros 20, la prochaine fois je passerais mon chemin. Au Select il y a un vieux pote qui me parle de ses fastes d'antan, aujourd'hui il peut m'offrir un kyr. Je saute dans un autobus. Mon seul crédo: Lever le pied. Faute d'autres projets, je vais en Normandie.

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