dimanche, février 27, 2005

Mike Horn

Micke Horn est à lui seul le Cap Horn, impossible de lui tourner autour, lui qui tourne autour des glaces.

Music-Hall et Compagnie. Chico et les Gypsies

Manitas de Plata, sur le plateau de Guy Béart, avait une telle intensité dans le regard qu'il portait sur vous en jouant de la guitare, que j'ai eu un orgasme de tête, je crois.
A défaut de réussir dans la chanson, Guy Béart créé une émission pour la télévision qui va devenir extrêmement populaire au cours des années 60, "Bienvenue". De 1963 à 1970, il reçoit sur son plateau nombreux artistes du monde du spectacle et des arts. De Duke Ellington à Yves Montand, tout le gratin de l'époque se croise "chez Guy Béart". Ce dernier en profite d'ailleurs pour continuer à faire connaître ses propres chansons.

samedi, février 26, 2005

Chori chori chupke chupke ARTE

J'ai voulu m'offrir une tranche de kitch, film musical bollywoodien, contraction de hollywood et cinéma indien, je suppose. Cela commence par un mariage avec l'agitation que l'on imagine, dansante et chantante dans une caricature éclatante entre tradition et modernité. Kitch certes, mais trop c'est trop! Puis s'est installé le drame, et j'y ai cru tant les trois protagonistes sont beaux, jeunes et pleins de charme. J'ai donc tenu la distance du film fleuve, deux heures quarante.
Je n'ai jamais mégoté sur les péplums, le mélo porte ses fruits, allons aux Indes pour changer.

vendredi, février 25, 2005

Christian Bourgois

Puisque nous sommes dans l'anecdote je continue.Il y a une signature de livres dans une librairie à Saint Germain des Prés.Je connais l'auteur mais je n'ai pas les moyens d'acheter son livre. Je ne connais pas son éditeur, Christian Bourgois, mais je lui demande s'il peut m'offrir un livre de son poulain afin que j'ai une dédicace.
"Très volontiers! Et si vous montez cette échelle, vous choisissez un autre livre tout en haut!
Il faut dire que nous étions à l'époque de la mini-jupe dont j'usais largement. J'ai pris La recherche du temps perdu. Proust car il y avait trois livres dans un coffret. Cela amusa Bourgois, d'autant qu'une comédienne de nos connaissances lui dit: Mais elle ne lit pas!
Eh bien! Je vais lui constituer une petite bibliothèque.
Il remplit un carton avec entre autres Emmanuelle(Losfeld) qui venait de sortir et paya le tout au libraire. Tout le groupe se retrouva à diner au Procope. Sa femme d'alors, Jacqueline, vint l'y rejoindre. Christian Bourgois lui raconta l'histoire du carton, et pour ne pas être en reste, elle donna tous ses bracelets à son voisin de table qui n'était autre que Roland Topor.Jaurais bien aimé faire l'échange des bijoux contre mes livres avec lui, mais je n'ai pas osé le lui demander.

Costa-Gavras Le Couperet

Dans l'émission de Mireille Dumas, un couple discret, très classe, le réalisateur Costa-Gavras et sa femme, qui viennent présenter leur film Le Couperet, ce qui me rappele une anecdote: au Festival de Belfort, hors concours, est présenté le documentaire de Haidée Caillot: Qui êtes-vous Dorothée Blanck(1987). J'y raconte que je ne vais au cinéma que si l'on m'y invite. Rentrée à Paris, dans ma boite à lettre, une invitation permanente pour la Cinémathèque durant un an, venant de Costa-Gavras alors directeur de la dite Cinémathèque. Nous n'avions pas été présentés, il se trouvait aussi à Belfort. J'ai trouvé ce geste d'une élégance folle.

jeudi, février 24, 2005

Le Bonheur (Agnès Varda) Claire et Jean-Claude Drouot

Aucune famille, fausse ou vraie, ne m'a donné ce sentiment de bonheur. Cela a été une fête du coeur et de l'esprit qui m'a sauvée de maints naufrages.

France 3 Vie privée, vie publique

Le décolleté plongeant de Mireille Dumas a volé la vedette à ses invités. Je voulais prendre des notes sur ces merveilleuses réussites, mais lorsque que l'on voit la boulimie que cela génère, jamais de repos, jamais de paix, et dès le moindre problème les proches qui se barrent, être dans les étoiles ne fait plaisir qu'un instant, comme en amour en somme.

Jean Gourmelin


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Dessin de Jean Gourmelin qui m'a été offert par Sternberg pour nos 5 ans de fiancailles (sic). J'ai dù m'en séparer car j'avais une dette envers Walter Lewino qui l'a donné lui même à son fils lors de son anniversaire.
La roue a encore tourné, un an de plus...et j'ai récupéré une copie via internet. On se fait plaisir comme on peut.

mercredi, février 23, 2005

Le réveil

Je me réveille parce que je suis gênée par une masse contre ma hanche que je n'arrive pas à déplacer. Dans le lit à ma droite deux lesbiennes sont couchées l'une sur l'autre. Elles sont laides, je ne comprends pas leur désir; Leurs corps ne bougent pas mais leurs langues s'activent dans leurs bouches comme soudées. Je vois le profil de leurs visages, est-ce la volupté ou la tendresse, leurs traits sont adoucis, elles ne se quittent pas des yeux.
Je tente d'écarter mon lit du leur en le repoussant des pieds, mais c'est trop lourd. Leur image ne va pas me troubler pour me rendormir, ni le bruit qu'elles ne font pas, et de toute façon j'ai des boules quies.Je me tourne sur ma gauche, là aussi une jeune fille dort, il n'y a pas de travées entre les lits, c'est un dortoir.
Une femme ronde mais énergique entre, ouvre la lumière, et tire sur les draps des amoureuses enlacées, ce qui découvre deux très beaux corps de femmes pleines. C'est la mère de l'une d'elle.
"- Allez! levez-vous et retirez les draps des lits! dit-elle à la cantonnade.
Je trouve son geste indiscret, s'occuper des draps de sa fille.
En face une autre rangée de lit. Je regarde si je ne connaitrais pas quelqu'un. Il me semble voir ma soeur mais je ne suis pas sûre. J'appelle: Suzie! Elle me regarde, elle a changé, peut-être a t'elle maigri et porte les cheveux plus courts. Je vais vers elle: Depuis quand tu es ici?- Depuis hier soir!
J'écoute mon répondeur pour savoir quoi faire. le message est de ma soeur, qui présente sa mère et moi très faiblement, si bien que l'on peut croire que c'est leur domicile.Son speech explicatif est long et triste tel une complainte. Il faut que je rentre chez moi. Je cours vers une gare dont je ne connais pas le nom, De peur de rater un train en allant au guichet prendre un billet, je tente d'arrêter des locomotives leur demandant: Vous allez à Paris?

lundi, février 21, 2005

La danseuse étoile Cirque de Canton

Je n'ai jamais rien vu de plus merveilleux que cette danseuse chinoise qui danse, le bout son chausson sur le crâne de son mari. Patrick Sébastien les avait déjà invités dans son cabaret. Là, ils viennent de recevoir une médaille d'or offerte par la principauté de Monaco. J'espère qu'avec le cirque, ils gagnent aussi bien leur vie que des étoiles mondialement connus.

Le cardinal Lustiger

A la fin de la dernière messe qu'il a dite à Notre Dame, le cardinal Lustiger, recevant le cadeau d'un pass pour voyager en avion durant deux ans partout où il le voudrait: Si je comprends bien, on m'envoie promener!
J'aimerais bien connaitre un tel monsieur.

dimanche, février 20, 2005

Dimanche

Toujours le lamento de petit vieux qui prétend être prisonnier de sa femme, et ne voir personne

Roger Hanin chez Thierry Ardisson

Roger Hanin a maigri, il a embelli. Cet acteur n'est pas ma tasse de thé mais son amitié fidèle pour François Mitterand me le rend sympathique, quoiqu'il ne parle pas de son collaborateur présentement décédé le scénariste Jean Curtelin.
J'ai regretté que Laurent Baffie se soit autorisé à interrompre la chanteuse chinoise Yang Erche Namuqui qui a une belle voix.
La luxuriante chevelure rousse de la comédienne Natacha Amal fait rêver.

samedi, février 19, 2005

Les voies de communications sont étranges

Exposition : la galerie Martine Aboucaya 5 rue Anasthase Paris 3ème présente les installations vidéos d'Agnès Varda.

Les voies de communications sont étranges, j'habite à côté de cette galerie et c'est par un ami qui vit à Sarcelles que j'ai eu vent de cette exposition.
Hier, j'attendais l'autobus 29 à la gare Saint Lazare et voici qu'arrive ma nièce qui allait aussi à Saint-Mandé.
Sans nouvelles de mes neveux depuis trois mois, j'ai croisé l'un d'eux dans la station de métro des Champs-Elysés
Je lui ai dit qu'il vallait mieux ne pas prendre de rendez-vous, au risque d'un lapin.

jeudi, février 17, 2005

Mac-do

Les Mac-do se servent de la wifi pour faire passer la viande. J'espère que la sauce sera bonne!

La vie en rose. Temps Libre Mairie du 3ème

Le violon c'est pas l'accordéon, à part la Callas qui donne des frissons dès la première note, Edith Piaf revisitée par une soprano, me manquait le vibrato.

Lettre-dessin de Cardon (1991)

mercredi, février 16, 2005

Le paraitre

J'ai assisté à un atelier théâtre pour retraités. La gastro-anthérite avait laissé au lit la moitié de la troupe. La dizaine de personnes présentes choisissait des textes pour une prochaine prestation. C'étaient des poèmes de Jacques Prévert. Je me suis sentie prise en otage, car j'étais la seule invitée, et tous, déclamaient en me fixant droit dans l'oeil. Leur énergie à me convaincre me vidait au point de sous-neutralité car que je n'ai jamais été capable d'en faire autant. Pour garder mon libre arbitre je ne manifestais ni enthousiasme, ni déplaisir.Les plus culottés, ex enseignants, avait l'habitude du récit avec les enfants, ils cabotinaient, disant chaque mot avec intelligence, jouant le texte, mais non pas la situation. Je me recroquevillais de plus en plus. Je ne me souviens pas d'avoir eu une telle boulimie d'exister sur scène lors d'auditions. J'ai pensé que c'était un reflexe dù à l'âge, on a plus rien à perdre à la retraite, que faire d'autre que de montrer que l'on a encore du tempérament et du savoir faire.
Ils ne pouvaient pas accepter que je ne dise rien, espérant un applaudissement:
"-Dites nous vos impressions! Faites vos critiques!
- Je suis là pour écouter, je suis une écoutante!
Je rougissais de confusion de me découvrir aussi avide qu'eux de reconnaissance, à défaut d'avoir un bonhomme, ayons un public! J'étais navrée pour eux et pour moi même d'y découvrir une pathologie existentielle sans véritable ouverture que les bravos dans des fêtes de patronnage.

mardi, février 15, 2005

Roméo et Juliette Arté

Jamais je ne me lasserais d'écouter la langue de Shakespeare. Franco Ziffirelli a su avec une tendre émotion filmer l'ardeur enfantin de Roméo et Juliette.

L'autobus

Aujourd'hui, dans l'autobus, en regardant des hommes monter, j'ai compris pourquoi j'aimais Paris. Le mot hostile, m'est venu, ils ne sont pas hostiles.

lundi, février 14, 2005

Philippe Candeloro Vivement Dimanche FR2

On ne peut pas dire que Philippe Candeloro soit passionnant à écouter. Mais à voir, c'est une telle boule d'énergie, cela frise l'insolence. Son maitre mot: Le travail! Modestie de tous les grands champions de sport.

Le vent

Une rafale de vent ma soulevée puis plaquée contre le capot d'une voiture, tel un fétu de paille.Je bavardais avec deux amis, ils n'ont pu me retenir. Eux font bon poids, ils n'ont pas été déstabilisés. La digue des Rôches Noires y a laissé du béton.

Cela souffle de partout, voilà que le Liban s'enflamme. Où allons nous?

Le train Caen -Paris avait lui, vingt minutes de retard. La semaine d'avant, celui de Paris-Deauville a heurté un automobiliste sur le passage de Capneville. Celui-ci étant mort on ne connaitra pas son opinion, il a été décrété que: Le danger de ce passage à niveau n'était pas probant!(sic)

jeudi, février 10, 2005

Jeu dangereux France 2

Ce jeu n'a de dangereux que l'ennui, j'ai regardé l'heure au bout d'une demie-heure. Il ne suffit pas de mettre plein de références cinématographiques, telle la descente d'escalier quand l'actrice est malade et rejoint son metteur en scène de mari.(Gloria Swanson et Eric von Stroheim Sunset-Boulevard) La chanson fétiche de Jeanne Moreau dans Jules et Jim chantée subtilement par la débutante, pour nous signaler que Caroline Cellier a de faux airs de Moreau, ce qui n'en fait pas une star malgré qu'elle soit bonne comédienne. Le dernier plan du film dans le film où les deux femmes, poursuivies par la police, montent une passerelle et n'ont plus qu'à se jeter dans la mer,Thelma et Louise. Rien ne remplacera le caractère implacable du face à face entre une jeune arriviste et Bette Davis dans All about Eve

mardi, février 08, 2005

Jean Gourmelin

Hellen MacArthur

C'est les larmes aux yeux que j'ai vu l'arrivée triomphale de ce petit bout de chou de 28 ans après son tour du monde en solitaire.Hellen MacArthur a tant de volonté et de courage et ce visage qui est resté enfantin, c'est troublant.
Il faut dire que ces anglais c'est fort de cacahouette. Le môme de quatre ans qui conduit la voiture de sa mère à une heure et demi du matin pour aller s'acheter une console de jeu. Sa seule erreur c'est d'avoir oublié d'allumer les phares. Il devait être si allumé lui-même qu'il n'a pas dù en éprouver le besoin.

lundi, février 07, 2005

Télé nuit

J'ai passé des nuits blanches, durant des semaines, à regarder la télé. Pour vaincre cette insommnie, je suis allée à la mer, décidée à me coucher tôt et ne pas ouvrir la lumière.
Je suis dans mon lit, l'écran télé est allumé, un personnage en sort et m'aggresse. je n'arrive pas à le repousser, je quitte ma chambre et ne reviens que 24h plus tard, espérant que l'homme sera parti.
Allongée de nouveau sous mes couvertures, je vois deux amoureux à l'écran, ils se font une déclaration d'amour. Je me dis que c'est doux, qu'ils ne me voudront pas de mal, mais à peine quelques images et une nouvelle histoire avec d'autres protagonistes. La télévision est face à mon lit, je m'en recule le plus possible, mais l'un des animateurs sort du cadre, je le repousse des pieds puis des genoux en vain. Derrière moi, au dessus du lit, un rebord en bois où se trouve mes clefs. Au lieu de prendre le trousseau je prends la clef de la chambre qui est détachée, me disant que je vais enfermer cet intrus, puis je dévale les escaliers quatre à quatre pour appeller au secours. Mon résonnement était faux, il a maintenant tout le trousseau, j'ai vu qu'il avait l'oeil dessus. Je monte la garde devant la porte de l'entrée de l'immeuble, qu'il ne s'échappe pas par le corridor, tout en surveillant ma fenêtre au cinquième pour voir s'il se jette par là.Rien ne bouge, je me décide à remonter pour lui reprendre le trousseau par la force mais j'ai très peur, c'est ce qui me réveille.

vendredi, février 04, 2005

Conservatoire National supérieur d'art Dramatique

Pauvre Anton Tchekhov! Je croyais que le conservatoire tirait la culture vers le haut. Sous prétexe d'innover on fait des pastiches d'auteurs qui ne font rire que le banc des écoliers de la classe. Sous le couvert de demi masque, l'apprenti peut se livrer à toute une gestuelle, sans inibitions, avec une voix forcément nasillarde, c'est sensé être une école de mime. La parodie de certains textes, faute d'imagination, est malheureusement l'apanage de beaucoup de création, les jeunes s'en contentent, qu'ils tombent sur un vrai public, ils reviendront de loin. c'est malhonnête de la part de leurs enseignants de leur donner ces illusions comme entrée en carrière.

jeudi, février 03, 2005

Temps libre -Mairie du 3ème- Madonna

Avec ses voeux de bonne année, monsieur le maire nous rappelle: Autrefois, la mairie, s'appelait "La maison du peuple".
D'entrée, nous recevons la partition de "La vie en rose" Michel Chaudanson acceuille son Fan-Club, objectif, nous faire chanter avec l'aide d'un professeur durant une heure.Sur les 250 personnes présentes, seuls cinq mains se lèvent pour dire savoir lire le solfège.
On laisse dans une urne le titre de sa chanson préférée. J'écris Le bidon de lait de Charles Trénet. Il faut une diction très véloce pour la chanter, j'avais vingt-ans, Jacques Loew m'avait emmenée au studio où Michel Legrand enregistrait avec Charles Trénet. Legrand avait à peine plus de vingt-ans, il était le plus grand orchestrateur du moment.

In bed with Madonna (Alek Keshishian)Que de travail pour une femme ordinaire qui a force de maquillage,et de provoque, devient bandante.Son staff est jeune et beau, elle dit aimer materner, elle a surtout l'air d'un jules avec des couilles. Sa charge d'énergie la rend émouvante par ce qu'elle implique de solitude.

mercredi, février 02, 2005

Espace public numérique du troisième. Expos

Sabine Amoyel 18 janvier au 18 février 2005
Alexandre Lettnin 18 février au 18 mars(vernissage le 18 à 19 heure)
Pascale Mistretta 18 mars au 18 avril
David Labrousse 18 avril au 18 mai
Jacques Vigot 18 mai au 18 juin
Nicole Ledru Miara 18 septembre au 18 octobre
François Papot 18 octobre au 18 novembre
Isabelle Adams 18 novembre au 18 décembre
Ces expositions ont lieu à l'Espace Public Numérique du 3ème arrondissement, 62 rue de Bretagne 75003 Paris. 01 53 01 85 60.

mardi, février 01, 2005

Le mardi

Le lundi on se demande de quoi sera fait la semaine. Ce mardi il pleut, donc le temps est mou. Cela me rappelle cette chose dégueulasse que mon jules donnait au petit chat, du mou, c'est ce qui était le moins cher.
Le mardi aussi je ne peux rien acheter; depuis que j'ai entendu dans le film d'Agnès Varda la gouvernante dire à Cléo:" On ne porte rien de neuf le mardi, ça porte malheur!" Chaque fois que j'ai fais l'acquisition d'une bricole, il m'arrivait une grosse tuile. La dernière fois que je me suis dit, il ne faut pas être superticieuse, j'ai pris une paire d'espadrille, au prix où elles sont il ne peut pas arriver grand chose, J'ai appris le lendemain que ma soeur était morte!