mercredi, février 01, 2006

Chatellerault Clap Poitou-Charentes cinémaLes quatre cents coups - Ecole Nationale de Cirque

Que les auteurs des autres films veuillent bien m'excuser, je n'ai pas Internet et je n'ai sù sortir un fichier joint. Je copie, il vaut mieux tard que jamais.
span style="font-style:italic;">Echafaudages (David Oelhoffen)
Entre ciel et terre ( Delphine Lemoine)
Frédérique amoureuse (Pierre Lacan)
Murielle moi non plus (Christine Guilbaud)
Les problèmes de hanches (Frédéric Tachou)
Il y a des jours de grâce où tout s'agence pour former une boucle. On est arrivés pile pour présenter le court-métrage de Frédéric Tachou, le directeur du cinéma Les quatre cents coups(art et essai) Pascal Robin, connaissait nos CV via internet, si bien qu'il pouvait relancer la conversation avec un public un peu réservé qui n'osait se lancer. J'avais amené quelques livres, ne jamais baisser les bras, tel un escargot qui se promène avec sa maison sur le dos. Un dialogue s'instaure avec le lecteur de visu. C'est aussi la différence entre un comédien de théâtre, la relation est charnelle avec le public. L'acteur de cinéma dont l'image rentre dans l'intimité du spectateur par le gros plan, c'est un plaisir solitaire dans le noir pour celui-ci. Hotel-baignoire-petit déjeuner, luxe que je ne déguste que seule lors de tournées, tournages: solitude habitée quand on est en service commandé, pas de spleen.
Je lis sur un dépliant: L'expérience est une lanterne accrochée dans le dos qui n'éclaire que le chemin parcouru. (proverbe chinois)
Toutes ces petites maisons à figure humaine (disait un ami), me perdre dans les rues, c'est la grande vacuité du temps hors de son ordinaire.
J'ai eu le bonheur que Marie Priam qui enseigne les arts plastiques et peint, me fasse visiter l'école de cirque www.ecoledecirque.org. J'en avais entendu parler. Toute une classe de seconde s'y exerce aujourdhui mercredi. Je peux constater comme avec la danse, quand les enfants sont musclés trop tôt, ils grandissent moins, mais ils sont tous beaux et motivés comme l'on dit. C'est émouvant d'assister à ce travail à la fois solitaire et solidaire les uns des autres.
C'est un signe de médiocrité que d'être incapable d'enthousiasme (René Descartes)

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