jeudi, juin 15, 2006

Walter le crâneur

LA CONFRERIE DES BENI-OUI-OUI

Les journalistes ont beau faire. Ils collent toujours à l¹establishment.
Quand tout va bien, quand aucun risque ne menace, ils se régalent d¹envoyer
des pointes émoussées aux puissants, à la manière des bouffons de l¹ancien
régime, d¹affirmer leur esprit d¹indépendance alors que rien ne le menace
Jusqu¹à ce que les vrais et dérangeants problèmes se posent, que l¹Histoire basculeŠ
que des risques ou des remises en cause pointent leur nez, qu¹il faut abandonner ses petites habitudes.Chez eux, alors, le raisonnable l¹emporte toujours sur le visionnaire, la raison (d¹Etat ?) sur la morale, le quotidien sur le futur, le confort sur la grandeur, les privilèges sur la conscience
Ce fut vrai en juin 40. Ce fut vrai pendant la guerre d¹Algérie. Ce fut vrai
sous Bush aux Etats Unis.
Ce le fut pour la Constitution européenne et pour le CPE. Avec le résultat
que l¹on sait
Réflexion faite, je ne suis pas très fier d¹avoir fait partie de cette
confrérie de béni-oui-oui.
Walter Lewino (Ancien de la France Libre à Londres et de « France Observateur » à Paris)

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