samedi, décembre 30, 2006

Crazy Horse

Le Crazy Horse n'a pas bougé d'un cil quand on voit les faux cils des danseuses toujours fines et charmantes. Leur naiveté est bien protégée, pas de relation avec le personnel masculin ou le client. Qu'elles soient à Las-Vegas, Singapour ou Paris elles vivent dans un bocal flasché de lumières. L'esthétisme y a son compte, mais l'érotisme? Les mêmes mouvements de croupe fragmentés par le laser, un corps aseptisé par la perfection, des perruques à l'identique, on dirait une seule image sur papier glacé. J'y avais vu Rita Renoir qui était une rebelle, donc une reine. Elle venait se faire la voix au cours Charles Dullin pour laisser exprimer son tempéramment de tragédienne. Elle avait gardé sa voix de casserolle mais fait face glorieusement à Michel Simon dans Les Branches de Sassafras Reste les attractions, ce que Mireille Dumas a peu montré, ce n'était pas le sujet.

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