mercredi, juillet 11, 2007

Juillet

Ils vont partir, ou sont déjà partis, je navigue à vue.. J'appelle: Stern! Stern! comme de son vivant; cela scande mes déambulations. Le steak frite fleurit aux terrasses, je préfère le Falafel. Demain, je vais voir les cigognes, si j'arrive à me réveiller. La nuit a été agitée, je faisais la sieste avec ma mère qui regardait la télé, devant elle une espèce de moulin noir à moudre, pour changer de chaîne, et un boîtier noir lui aussi, qui empêchait les ondes de se répercuter sur le mur mitoyen. Je disais à ma mère, Tu peux t'asseoir! à califourchon sur ma hanche! C'était à son habitude une émission de divertissement . Je craignais de m'endormir, dans la cuisine l'évier était inondé avec des fourchettes qui nageaient, j'avais pris une douche, il ne devait pas y avoir de couverts, le sol humide j'ai tenté soulever quelques sacs plastiques contenant des vêtements, mais la lumière de l'ampoule devenait de plus en plus faible, l'électricité noyé, je ne pouvais mesurer les dégâts jusqu'au moment où une trombe d'eau s'est déversée par le mur de la cheminée laissant une brèche. Il n'y avait plus à choisir quoi sauver, à part réveiller ma mère: "Il y a un moment que je savais que cela devait arriver, mais j'ai laissé passer le temps!- Il faut éteindre le compteur pour ne pas être électrocutées, et appeler les pompiers! "
Très souvent j'ai associé dans mes rêves ma mère à ce papa poule rencontré hier. L'humour de celui-ci ne s'est pas démenti : Au prochain autobus!

Aucun commentaire: