jeudi, décembre 20, 2007

Benauge photo W.Lewino

Walter Lewino

REFLEXIONS FAITES

La politique magnifie les détails et évite l’essentiel.

Les jours trahissent les nuits.

Pas de grand homme sans petits ridicules.

La fidélité est un vice de pauvres.

L’érotisme est fils d’impuissance

Les grands nerveux ont de petits désirs

Voter, c’est être complice

Trop mégalo pour être arriviste.

L’Anglais observe la femme pendant trois mois et la saute en trois minutes.

Il m'a fallu très longtemps pour apprendre des choses que d'autres savaient de naissance.

Bach méritait-il les émotions qu'il nous apporte ?

Les rêves érotiques n’ont jamais rien d’érotique.

Très rapidement ils couchèrent ensemble, que faire d'autre avec une femme ? (avec un homme ?)

Les femmes jalousent les épouses de leurs amants, les hommes méprisent les maris de leurs maîtresses.

Les Français sont des Italiens qui se prennent au sérieux.

De tout temps l'homme en colère a brisé son écuelle.

L'amour, ce mélange de poils.

Un seul remède à l'ennui : les problèmes.

Si la nature était bien faite, pleuvrait-il sur la mer ?

Etre moderne, c'est anticiper les ricanements de demain.

La femme est une voix de passage, l'homme une voie de garage.

Tout art est homosexuel.

Tout vagin est mystère.

Sa jeunesse est une des rares choses qu'on puisse gâcher sans inconvénient.

La décadence date de l’invention de la roue.

Comprendre, c’est pardonner.

Dieu, ce bel indifférent.

Les saisons aident à passer le temps.

L'endive est une salade bête.

La pédophilie est un vilain plaisir.

La femme a toujours connu des problèmes avec l'autorité, qu'elle la subisse ou qu'elle l'exerce.

Fauve à la maison, mouton au boulot. Chien au boulot, toutou à la maison.

Maintenant les femmes sont aussi intelligentes que les hommes, bientôt cela sera le tour aux immigrés.

C’est l’imagination qui fait avancer le monde, non la connaissance.

La vieillesse, ça n'arrive qu'aux autres.

L'art est réducteur.

Tout plaisir suppose une victime.

Le village ne s'est jamais relevé de la disparition de son curé et de son idiot.

Les névrosés parlent aux autres, les psychotiques s'adressent à eux-mêmes.

On oublie tout sauf les souvenirs.

Enterrer ses morts fut le premier geste barbare.

La psychanalyse se veut la science des parce que, alors qu'elle n'est que celle des pourquoi ?

Le Dieu des riches n'aime pas les pauvres.

Proust, vous lui retirez son asthme et vous lui remettez son prépuce, qu'en reste-t-il ?

« L'Angélus » de Millet exprime davantage la foi que toutes les Piétas de la Renaissance.

Un mort n'égale pas un mort. Jésus de Nazareth, ça fait 20 siècles qu’on le pleure.

Le chien est fidèle par lassitude.

Une seule question les contient toutes : pourquoi moi ?

Il faut une femme, un homme et beaucoup de hasard pour faire un enfant.

D'accord, la Terre est ronde, mais jusqu'à quand ?

La décadence de l'art commence du jour où fut accroché le premier tableau.

Il y a une manière toute française d'être raciste.

Le politique est sensuel ; l'économique, non.

Il y a des judéo-juifs comme il y a des franco-français.

Si les juifs sont le peuple élu, ce n'est pas à la proportionnelle.

Les sous-vêtements enjolivent la femme et trahissent l'homme.

La roue fut plus difficile à inventer que l'ordinateur.

Il faudra bien qu'un jour quelqu'un décide d'abattre la tour Eiffel.

Tout roman est compilation.

Quand un philosophe n'a pas de pensée originale, il en fait un livre. Quand il en a une, il en fait une école.

Prenez un Enesco, une caisse de bois, du boyau de chat, du crin de cheval et laissez faire.

Les vagins n'ont pas de silhouette.

Plus les villes sont grandes, plus leurs cimetières sont petits.

Que des gens aussi cons que les Américains aient pu faire un aussi grand peuple reste un mystère.

On se préoccupe de faire pondre la poule, jamais de faire chanter le coq.

La droite a raison à court terme et la gauche à long terme.

Plutôt écrire juste que bien écrire.

On ne connaît pas d'utopistes de droite.

L'enfer c'est se souvenir, le paradis oublier.

Le paysan regarde plus souvent le ciel que la terre.

Les maris sont tous des violeurs.

Depuis Rousseau, on n'écrit plus, on se souvient.

La vie est une suite de circonstances.

Il faut choisir, se faire des amis ou des relations.

L'homme séduit, la femme allume.

La littérature est l'art d'accommoder les lieux communs, la philosophie celui de les compliquer.

Les Chrétiens sont marrants, ils prient pour leurs gens une fois qu'ils sont morts.

Les riches ont des traditions, les pauvres des habitudes.

Hélas ! j'ai eu une enfance heureuse.

Les chiens ne ressemblent pas à leur maître, ils les copient.

Les femmes rient du ventre et, chez elles, le ventre est entre sexe et cœur.

L'homme a peur de toutes les femmes et la femme d'une seule.

Je ne comprends pas comment j'ai pu porter si longtemps un nom qui m'est si étranger.

La peinture au pistolet n'est pas favorable à la chansonnette.

La nudité sied mieux aux grosses qu'aux maigres.

On n'admirera jamais trop les Anglais pour avoir inventer le football où l'homme s'interdit d'utiliser ses mains ; le rugby où la balle ovale rebondit au hasard ; le tennis où 30 plus 15 égale 40 et le criquet que personne ne comprend.


La sincérité porte au mauvais goût et aux lieux communs.

La femme est-elle un phénomène de société ?

Seuls les poètes écrivent en couleur.

Le fruit défendu dont parle la Genèse était probablement une figue : fermée c’est un scrotum, ouverte un vagin.

À partir d’un certain niveau d’intelligence, il n’est plus possible de rêver

La mémoire, cette sublime menteuse.

Caïn a tué son frère et couché avec sa mère, un simple drame de la vie quotidienne.

Les nuages, les beaux nuages, jamais désespérés.

Je ne crois pas en Dieu, à la parole du Christ parfois.

Toute la politique tourne autour du mot liberté.

Mon petit frère est mort avant que je naisse. Pourtant maman m’en a toujours voulu.

Il faut à tout prix éviter l’inconscient collectif.

Déjà ! J’étais si jeune.

Tout reportage est propagande.

Qui n'a pas écrit une fois un porno n'est pas écrivain.

Suis-je raciste ? le moins possible !

Les Anglais et les Français sont faits pour se haïr ; les Français et les Allemands pour se battre ; les Anglais et les Allemands pour commercer

Quarante ans d'alcool, cinquante de tabac, soixante de masturbation, mission accomplie.

Tout fils rêvent d’un père mâle dominant.

Est-ce qu'être mère c'est plus chiant qu'être père ?

J'ai eu une vie bien remplie, pourtant c'est fou ce que j'ai perdu de temps.

On se trompe tous d’époque.

Charmantes vieilles dames, leur cœur est d'autant plus disponible pour l'amour que leur corps s'y refuse.

La malchance, quelle belle excuse.

Les justiciers, ces assassins refoulés.

Les faibles craignent le doute.

La guerre moderne tue davantage de femmes et d’enfants que d’hommes.

Les peintres sont bêtes et sentencieux
Les écrivains sont bêtes et prétentieux
Les acteurs sont bêtes et impudiques
Les musiciens sont bêtes et indifférents.
Les journalistes sont bêtes et cyniques.

Demandez à une femme ce qu’elle reproche à sa mère. Difficile de l’arrêter.

On se demande à quoi ça sert de vieillir.

L'homme prend la femme et la femme se donne à lui, alors que c'est elle qui prend et lui qui donne

Les grandes familles ignorent les gènes.

Bandeurs du matin, défaillants du soir.

Le progrès ? quel progrès ?

Les mères disaient à leur fils : je plains ta femme, et à leur fille : tu ne trouveras pas de mari

Il y a des juifs honteux, jamais de goys honteux

Il y a l’humour anglais et l’esprit français

Le cul n’a pas d’odeur, c’est la merde qui pue

Enculer, ce mettre-mot

Le Délit de Jacques Sternberg

(préface de Jean-Baptiste Baronian)">
Date de parution :Février 2008
Nombre de pages :251
Prix :17 €
ISBN :978-2-9530540-3-3
Genre :Roman

La dernière goutte, petite maison d'édition, republie Le Délit de Jacques Sternberg. Le livre
sortira en février prochain. Une page y est consacrée sur notre site
Internet (www.ladernieregoutte.fr).

mardi, décembre 18, 2007

www.lalalala.org/ Didier Dahon - Jérôme Reybaud

lalalala
L'éditorial de décembre 2007

Vous n'avez jamais chanté une seule chanson de Barbara ? Vous n'avez d'ailleurs aucune affinité particulière avec, ne disons pas son oeuvre, mais seulement son univers ? Ou mieux encore, vous ne savez pas chanter du tout ? Alors vous avez toutes les qualités requises pour lui rendre un bel hommage en participant à l'une ou l'autre des grandes festivités organisées ici ou là pour les "dix ans de sa mort"(1). Bien sûr il vous faudra également être une vedette (si possible de la "nouvelle scène de la chanson française"), mais cela va sans dire. Car c'est bien là le véritable critère qui vous rendra légitime et vous permettra de venir expliquer aux (télé)spectateurs combien vous aimez Barbara - ou tout autre artiste mort selon son actualité : Sandrine Kiberlain par exemple, qui déclare son amour de Barbara en 2007 sur la scène du théâtre des Variétés, adorera peut-être Brel en 2008 lors du trentième anniversaire de sa mort, et Gainsbourg en 2011, pour le vingtième anniversaire de sa mort, à condition que l'on connaisse encore son nom à cette date-là...
Certes il y eut Mathieu Rosaz, qui sait de quoi il chante, puisqu'il interprète Barbara depuis longtemps ("Perlimpinpin" au théâtre des Variétés), ou encore Jean Guidoni. Cependant, pour ces quelques lueurs, combien de versions pour rien ? Natacha Régnier incapable d'une note juste ? Muriel Robin incapable d'une note (mais ostentoirement profonde) ? Sandrine Kiberlain incapable tout court lors d'un "Mal de vivre" massacré ? Agnès Jaoui apparemment peu gênée par ses hurlements grotesques sur "L'Aigle noir" ? Ou encore, plus justes, plus "propres" mais d'un ennui terrible, Raphaël ("Une petite cantate"), Vincent Delerm ("Mon enfance"), Olivia Ruiz ("Gueule de nuit")... lesquels, qu'ils soient sincèrement amoureux des chansons de Barbara ou pas, semblent tout simplement incapables de les interpréter, c'est-à-dire de les faire exister en elles-mêmes et pour elles-mêmes. Peut-être croient-ils qu'il suffit pour chanter Barbara ou toute autre titre du répertoire de mettre son visage, sa voix, son chant (et tous ses tics éventuels) sur la table et de chanter les notes ? Peut-être ne cherchent-ils qu'à être le plus entièrement eux-mêmes dans la chanson d'un autre ? Peut-être que l'idée même de devoir se quitter soi-même un peu pour tenter de rejoindre Barbara ou Trenet leur est-elle totalement étrangère ? Quoi qu'il en soit, Raphaël chantant Barbara sonne exactement comme on peut s'y attendre, et lorsque l'on entend Raphaël chanter Barbara, on n'obtient rien de plus que lorsque l'on lit sur une feuille de papier ces trois mots-là : "Raphaël chante Barbara". Et quoi de plus logique finalement qu'Olivia Ruiz reste Olivia Ruiz sans réussir à devenir une interprète (même occasionnelle) de Barbara, si sa pratique des mots et des notes de la dame brune dépend uniquement d'un événement médiatique parmi mille autres, si son "Gueule de nuit" n'existe que dans la précipitation et par la volonté d'un programmateur habile qui cherche à utiliser les "nouveaux talents" pour "moderniser" les anciens ? Car, sauf exception, sauf génie particulier, il faut du temps pour apprendre à connaître une chanson du répertoire ou d'un auteur, pour laisser les mots infuser, les compositions décanter et les chansons advenir dans son propre gosier, à la fois nouvelles et identiques, fidèles et différentes, personnelles et impersonnelles... Jeanne Cherhal est, aujourd'hui du moins, incapable de faire ce travail-là, mais elle appartient à la célèbre famille de la "nouvelle chanson française". Annick Cisaruk l'accomplit chaque jour et en donne la preuve chaque semaine à des spectateurs ébahis, mais elle n'appartient pas - à personne ni à aucun groupe. Laquelle croyez-vous que les éminences grises des festivités sollicitèrent pour célébrer le dixième anniversaire de la mort de Barbara ?
Malheureusement Barbara laisse faire. Elle accepte même que l'on tronçonne son "Aigle noir" (une phrase pour Anne Sylvestre, une pour Marie-Paule Belle, ainsi de suite jusqu'à épuisement de la chanson dans le néant et l'insignifiance). Il faut dire que les morts ne sont pas contrariants. Ils disent toujours oui à tout avec un petit sourire absent. Mais les vivants qui se souviennent de leur voix et entretiennent leur flamme silencieusement, se lassent d'une telle gentillesse au point qu'ils finiront peut-être, un jour, par les détester d'être si accommodants, ou, pire, par ne plus les entendre derrière la gangue épaisse et rebutante des hommages. Alors il est temps que les morts daignent interrompre leur paisible repos pour rappeler à l'ordre et surtout au silence les fats dont les prétendues marques d'attention les défigurent.

1 Sont évoqués ici les "événements" suivants :
- Une cantate pour Barbara, concert d'hommage à Barbara dans le cadre du Sidaction, théâtre des Variétés, le 26 novembre 2007
- On connait la musique : Rappelle-toi Barbara, une émission de Thierry Lecamp pour Europe1, le 25 novembre 2007
- Souviens-toi Barbara, théâtre du Châtelet, le 7 décembre 2007


La surprise de décembre 2007

Nana Mouskouri et Michel Legrand

"Et si demain"
(Michel Legrand / Eddy Marnay)

EP Philips 437 111 BE
1965

En 1965 Michel Legrand est à son plus lyrique, son plus échevelé, son plus romantique, et c'est merveille qu'un directeur artistique ait eu l'idée de lui faire enregistrer un disque avec l'une des plus classiques, des plus réservées, des plus distantes des chanteuses d'alors : Nana Mouskouri. Leur quatre duos constituent l'une des plus paradoxales associations de sensibilités et de styles que la variété nous ait donné à entendre, comme le montre "Et si demain", où Nana Mouskouri parvient à garder sa simplicité un peu blanche tout en variant les couleurs de sa voix au gré des volutes et des embardées de la musique de Michel Legrand (et du texte de Marnay). Son "Il aura ton nom" en particulier, sur une phrase de violons et de flûtes que Legrand reprendra et développera dans Peau d'âne, est d'une grande beauté. Universal n'a jamais publié en disque compact la totalité cet EP (sauf dans l'intégrale de trente-quatre disques de 2004, non disponibles séparément), dont on retrouve parfois un titre ou deux ("Quand on s'aime" et "Connais-tu") dispersé sur l'une ou l'autre des mille et une compilations de Nana Mouskouri ou de Michel Legrand.
lalalala

lundi, décembre 17, 2007

Après l'Amour ( Walter Lewino)

PAUVRES MEUFS
Il y a celles qui se jettent aussitôt sous la douche : rarement de bons coups.
Celles qui restent un long moment immobiles, fermant les yeux : elles pensent à autre chose, à ce qu'elles vont raconter à leurs copines.
Celles qui se collent à vous, n'en finissent pas de vous prodiguer de chastes caresses, de vous léchouiller bien tendrement : drames à l'horizon, difficile de s'en débarrasser.
Celles qui parlent de leur enfance, de leur papa, de leur maman : le genre chieuses, pas matures pour deux ronds.
Celles qui se retournent et entament un petit roupillon : pas mal, à suivre.
Celles qui vous racontent leurs fausses couches, leurs IVG, leurs dérèglements vulvaires, leur prolapsus, leurs démêlés hormonaux avec la pilule : courage, fuyez, fuyez.
Celles qui se mettent à jouer avec votre organe rassasié, lui parlent comme s'il s'agissait d'un poupon ou d'une petite marionnette : grotesque.
Celles qui ont honte, qui jurent qu'elles n'ont pas pour habitude de se jeter dans le premier lit venu, mais cette fois c'est différent, elles ne savent pas ce qui leur est arrivé : c'est souvent vrai, à manipuler avec délicatesse.
Celles qui remettent aussitôt leur slip après l’avoir reniflé : à oublier.
Il y a celles qui vous supplient de ne pas toucher à leur petit trou de derrière alors qu’elles en rêvent. Intéressantes.
Une fois, cas unique, elle a bondi sur la moquette, repoussé les meubles et s'est mise à faire des mouvements d'assouplissement, puis sa petite gymnastique façon aérobic, le cul à l'air, les chairs fébriles : craignos.
Celles qui s'installent à la chinoise, foncent vers votre kitchenette sous prétexte de faire un petit café et s'attaquent à la vaisselle sale, entreprennent un semblant de rangement en ronchonnant : pas forcément les plus mauvaises.
On m’en a signalé une qui faisait le signe de croix avant et après. J’aurais bien aimé l’essayer.
Il y en n’a pas beaucoup qui vous disent merci.


PAUVRES MECS
Ils y a ceux qui se dégonflent au dernier moment. On sourit ironiquement
Il y a ceux qui sont incapables de vous déloquer. Dégrafer un soutif dépasse leur compétence. Suivant l’humeur en prend l’opération en main ou on les laisse se démerder.
Il y ceux qui débandent aussitôt qu’ils vous ont pénétrée et se termine à la main. On les encourage, ils aiment bien.
Il y ceux qui vous abreuvent d’obscénités, généralement sous forme d’autosatisfaction. On se tait.
Il y a ceux qui rêvent de votre bouche gourmande, mais qui craignent que vous ne leur sectionniez leur engin sacré d’un coup de dents. On passe à la suite.
Il y a ceux qui veulent savoir s’ils n’ont pas étaient trop mauvais. Répondre : « avec toi c’était différent »
Et tous ces connards qui se pousse du col (de l’utérus) qui n’ont pas compris qu’on leur a joué la comédie de l’orgasme. On se contente de leur avouer que vous ne savez plus où vous en êtes. Ca les pousse à l’extase.
Il y ceux qui sont obsédés par la taille de leur organe et qui finissent toujours par déclarer qu’il vaut mieux une petite vaillante qu’une grosse flemmarde. On approuve en silence.
Il y ceux qui expliquent leur défaillance, exceptionnelle, ça va de soi, par de la fatigue due au boulot, des ennuis familiaux, une météo défavorable, le fait que quelque chose en vous lui rappelle sa mère, la panoplie de leurs explications est impressionnante. Compatir en hochant du chef !
Il y a ceux qui, mission accomplie, bafouillent une excuse pour se tirer au plus vite. A encourager
Il y a ceux qui vous demande presque merci. Il n’en reviennent pas qu’une femme aussi séduisante leur ait offert ses charmes. On applaudit du bout des doigts.
Il a ceux qui vous disent presque pardon.
Il y en a même qui rotent pendant, voire qui pètent après.
Enfin il y a ceux qui ne vous font pas fait jouir mais qu’on aime ; et ceux qui vous font jouir et qui sont des cons.
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lundi, décembre 10, 2007

Triomphe de la volonté, cela va s'en dire!

On dit que les hôpitaux psychiatriques sont vidés au profit des prisons car selon la société: Tout ce qu'un individu fait, c'est qu'il a voulu le faire!
La volonté n'est pas un fait naturel!
Notre état mental, physique, c'est notre responsabilité!
Le nihilisme abîme avant de tuer!
l'état animal = servitude
On tue la planète pour le confort de la femme (diamant)
L'instinct est univoque, la dignité de l'homme en fait un caméléon!
Il ne faut jamais tenir le discours du destin!
Le virtuel, c'est ce qui est en passe d'arriver!
On parle de la loi de la jungle du "oeil pour oeil, dent pour dent", mais ce n'est pas vrai! Des scientifiques dans une région très dure, ont vu que la relation d'alliance chez les animaux était plus importante que leur rivalité, sinon ils ne pourraient pas survivre!
On peut tout faire, mais rien vouloir!

Chaque dimanche, je glane, devant un café, à La Bastoche.

Equivox § Pink Singers (Mairie du 3ème)

Cela a le charme des numéros anglais, légèreté-habilité-dérision. Homos et lesbiennes font un choeur qui laisse croire à la complicité entre sexes opposés.

vendredi, décembre 07, 2007

13mn pour un court

Ce soir, chez Aurèle et Gildas, je vais causer des courts qui me courent derrière comme de vieilles casseroles lesquelles ont à peine servies. Enfilées les unes derrières les autres ce serait des heures de projection, de quoi rendre célèbre ma contribution, puisque dans les courts j'ai toujours le rôle titre, et dans les longs, le plan unique . Rien n'est dérisoire puisque le temps n'a pas effacé ce travail, une médecine homéopathique, à dilution telle, comme me l'avait dit un médecin allopathe: C'est comme si vous mettiez une goutte de produit dans la Seine, au pont suivant, il ne resterait que la mémoire du produit, aucune trace, comment voulez-vous guérir avec ça? Peut-être Aurèle et Gildas sont-ils attachés à réparer cet oubli dû aux cinémas qui ne programment plus de courts depuis belle lurette, si bien que ceux-ci tournent en circuit fermé lors de festivals quand ils sont sélectionnés.

Ma façon de ne pas cabotiner c'est d'en faire trop en jouant les idiotes...
Longtemps les connaissances de mes concubins m'ont prise pour une demeurée, je ne disais rien devant les grands bavards, laissant leur gente féminine triompher de ma modestie. Dès qu'il y a eu l'écrit, ils se sont tous offusqués, se sentant trahis alors qu'ils m'aimaient transparente.

Charles Brabant n'est plus!

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Communiqué du 30 novembre 2006

« La création n’est-elle pas comme la vie, un mouvement qui se transmet et ne s’arrête jamais ?» Charles Brabant
Un auteur, un militant, un ami est mort, jeudi 30 novembre.
Avec la disparition de Charles Brabant, né en 1920, la Scam perd son fondateur. Tous ceux qui le connaissaient, parlaient de son intégrité, de sa loyauté, de sa fidélité, de son sens politique mis au service de la collectivité des auteurs. Avec quelques amis, il s’était battu à la fin des années 70 afin d’obtenir pour les auteurs de documentaires, les mêmes droits qu’avaient les auteurs de fiction. Cette poignée d’auteurs, entraînée par Charles Brabant, a donné naissance à la Scam en 1981. Si plusieurs milliers d’auteurs perçoivent aujourd’hui des droits pour les documentaires et les reportages qu’ils réalisent, c’est à lui qu’ils le doivent.
Sa carrière débute réellement dans les années 50, lorsqu’il réalise pour le cinéma plusieurs longs métrages dont La Putain respectueuse en 1952 d’après Jean-Paul Sartre, Les Possédés en 1956 ou encore Les Carillons sans joie en 1961.
Son œuvre documentaire est marquée par les sujets de société (Les Prisons, Les Vieux, L’alcoolisme, Les Hôpitaux) et par l’art (Erik Satie en 1968, Le Râmâyana en 1972, Rimbaud ou le voleur de feu en 1977)…
Les Liaisons dangereuses en 1979, Les Nuits révolutionnaires en 1988 illustrent également son talent en matière de fiction.
Son travail à TF1 en tant que responsable de l’unité fiction dans les années 80, où il a favorisé le talent de jeunes auteurs, a rapporté quatorze prix nationaux et internationaux aux œuvres produites.
Nous présentons à Annick Brabant, son épouse, ainsi qu’à ses enfants, nos plus chaleureuses condoléances.

Me reste la douceur de rencontrer parfois Dominique Brabant, le fils, chef opérateur.

mercredi, décembre 05, 2007

l'instinct est le principe du plaisir ( Sigmond Freud)

": Ça me gène d'être attaché! -Ce n'est pas grave docteur, il suffit de ne plus m'appeler! - Ce n'est pas aussi simple, je sais que toi aussi tu es attachée!" Il a pris ses libertés en s'assouvissant sans essayer de m'émouvoir dans mon sommeil. "Cette nuit j'ai fais un petit caprice! - Tu es l'homme des caprices! - Ah! Tu as remarqué!"

Les morts servent encore!

Ce lundi à la traîne j'erre dans Saint-Germain-des-Près, histoire de m'expatrier de mon quartier, le vent du large quoi! Pouvoir démontrer que je ne reste pas à demeure, à attendre. Je me souviens que c'est le jour du déjeuner de la SF rue des Canettes, Sternberg me disait: On va déjeuner chez les zozos, il risquait de n'y être plus entendu, la nouvelle vague aimait s'amuser sans être obligée d'entendre les vieux congres. J'apparais donc, et plusieurs d'entre eux s'offrent à payer mon plat de spaghettis fruits de mer, égards aux services rendus en tant qu'ex égérie de leur copain disparu il y a un an.

samedi, décembre 01, 2007

responsable

Revoir Jérôme le fils me trouble, comme s'il prenait en charge la responsabilité du père à mon égard, et me renvoie à 25 ans en arrière, du temps où les hommes voulaient vivre avec les femmes. Je veux être dupe! Je veux que l'on me dupe! disait Ghislain.

La douceur est une caresse d'une infinie volupté