mardi, septembre 09, 2008

L'heure des cacahouèttes à Trouville

Nil Hahoutoff enseignant de yoga nous disait qu'autrefois, lorsque les lavandières se rencontraient au lavoir, il n'y avait pas de psy, c'était l'heure des cacahouètes, chacune racontant aux autres son problème existentiel, l'intendance  se gérait en groupe. C'est un peu ce qui se passe en terrasse, entre les projections et la créativité dans le creux des vagues entre deux tournages, face à la mer, aujourd'hui le redoux, ça aide à la conversation personne n'a envie de s'abriter, il est clair que tout créateur s'expose, il doit se mettre en danger pour être dans l'étincelle, dans les étoiles, ne fusse qu'un instant, quitte à se payer une déprime quand le rideau retombe, beaucoup de gens se protège espérant quand même faire oeuvre sans bobo à l'âme, hors des tripes que reste t-il dans ce qu'on donne à voir, à entendre, un lieu limité dans le temps comme dans le cadre d'un festival est propice à ces échanges, éphémères seront les sentiments partagés mais qu'importe, il faut vite avoir un autre projet de vie. 

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