mercredi, décembre 17, 2008

A propos de modèle: publié par Phil Fax http://nouvellerevuemoderne.free.fr/

Après avoir longuement énuméré les types de femmes "à éviter à tout prix pour ne pas dévier de la dérive en douceur dans les angoisses quotidiennes", Sternberg brosse un portrait de "l'indolente de choc et de charme" apte à partager sa dérive. Son idéal ressemble si peu à la norme qu'on se demande s'il est des femmes réelles pour y ressembler. Le pluriel se réduit au singulier quand il avoue : "Je n'ai rencontré, en réalité, qu'une seule véritable indolente de vocation qui avait tout pour elle, tout pour ne penser qu'à dériver dans le présent sans jamais le moindre souci du lendemain : le charme, la douceur, l'équivoque, le sens aigu du bonheur et de la détente, l'horreur du travail et un besoin effréné de liberté.20 ". "Retrouver sur internet, tant d'années après que Sternberg ait écrit ces lignes, le blog de celle qui les inspira, comme elle inspire Sophie, la mer et la nuit fut pour moi une très émouvante surprise. Dans son Journal d'une dériveuse, Dorothée Blanck évoque sa peine après le décès de Jacques Sternberg et conte un peu ce que fut leur histoire. Actrice (elle apparaît dans les films d'Agnès Varda et de Jacques Demy), elle est aussi l'auteur d'un roman paru chez Denoël, Une chambre pour un moment.

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