mardi, septembre 29, 2009

(51)*Je me fourre, au matin, dans votre lit. Votre corps est doux, moelleux. C’est pourtant dans votre lit conjugal que je ne connais pas encore. Votre femme n’est pas là pour l’instant. Vous m’accueillez sans inquiétude ; nous nous lovons l’un dans l’autre.
Après quelques tendresses, vous vous redressez et gargarisez votre gorge avec un produit déodorant. Je suis donc vraiment dans le lit de votre femme, puisque la tablette à la tête du lit détient ces trucs spécifiquement féminins.

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