vendredi, septembre 16, 2011

(117)*Jean-Claude Drouot m’offre un bout de rôle, je n’arrive pas à l’apprendre, reportant toujours la lecture du texte à plus tard. C’est la veille de la représentation, il n’y a qu’une page à lire dans un classique Larousse, je suis dans l’impossibilité de lui donner la réplique. Ce n’est pas vraiment un dialogue, chacun parlant par métaphore. Je cherche des feuilles de papier pour mémoriser, je ne trouve que des bouts de crayons, des imprimés, mais aucune page vierge. Donc je ne transcris pas mon rôle, et je ne connais pas le résumé de la scène pour, à la rigueur, improviser.
A quelques heures du lever de rideau, je n’ai pas avancé. Il est minuit, Jean-Claude va téléphoner, je vais sûrement être remplacée. Tant mieux pour tous les deux. Il revient jubilant, il a dû trouver quelqu’un qui connaît déjà le texte. Gentiment, il me demande si je connais un dénommé B…ov (un nom russe).
« Non !
- C’est un photographe qui viendra ! »

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