dimanche, décembre 11, 2011

Lever le pied, ou rien! Cette devise j'en prends soin, je prends le train.

Une jeune femme a regardé son compagnon une vingtaine de fois en lui parlant, lui, opine du chef, l'oeil dans le vague, puis reprend sa lecture. Elle, fourrage dans son portable. Puis les mots fléchés l'absorbent, elle en fronce le sourcil.
Il vient de l'embrasser sur la bouche, puis il baîlle. Je pense à Un soir, un train, d'André Delvaux où Montand ne dit mot à Anouk Aimé durant le trajet Paris-Liège.
Le voila qu'il s'endort sur l'épaule de sa compagne.
Je suis comme une sangsue qui s'imprègne de la vie des autres.
Je n'ai que ma santé apparente qui tient lieu de juvénilité.

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