mercredi, juillet 22, 2015

Quand une source tarit, une autre jaillit!

Ma sœur Suzy me rassurait avec ce vieil adage qui s'avère d'actualité, n'ayant nul RV pour cet été, je suis en vitrine à la terrasse de Willy, et toujours il y a l'une ou l'autre de mes copines qui s'assoit et nous bavardons. Je paie mon café avant qu'elles n'arrivent afin de ne pas les décourager d'avoir à m'offrir une consommation, aussi à mon âge ne plus jouer l'orpheline auprès d'elles qui ont toujours le pouvoir ménager, leur narcissisme je laisse courir, j'ai Internet pour moi, elles font semblant de l'ignorer. Les heures de pluie c'est un délice, défilé de Kway, nous sommes peu sous la bâche du bistrot, un air de fête avec le bruit des gouttes et la plainte des mouettes, c'est un peu comme de se laisser bercer dans un bateau à l'ancre avec le bruit du vent dans les cordages, ou bien d'écouter le crépitement du feu dans la cheminée d'une maison amie. Je suis toujours sans nouvelle de celle qui perd la mémoire, j'espère qu'elle ne souffre plus des tensions familiales, elle qui était la reine du foyer.
Vos veines sont sèches comme celles d'une vieille femme! m'avait  dit élégamment un infirmier qui s'évertuait à la prise de sang à 6h du matin, le sel marin m'a peut-être remit du sang dans les veines, reste la libido toujours en sommeil, c'est une chance à Trouville où je n'ai jamais rencontré d'homme autre que le capitaine, ceux de mes copines me fuient car pour leur épouse j'ai toujours représenté le vent du large, n'est pas bohémienne qui veut!

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